Auteur : Neal Shusterman
Éditions : Robert Laffont (Collection R)
Genre : Jeunesse,Science-Fiction
Année de sortie : 02/2017
Nombre de pages : 493
Prix en grand format (environ) : 19 €
Prix en petit format (environ) : /
Synopsis : «Les commandements du Faucheur :
Tu tueras.
Tu tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation.
Tu accorderas une année d'immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue.
Tu tueras la famille de ceux qui t'ont résisté.»
~ Résumé d’après livraddict.com
Mon avis :
« Plus
on vit longtemps, plus les jours semblent passer vite. C'est
problématique lorsqu'on vit pour toujours. »
«Ce livre est l'un de ceux que j'avais acheté avant l'été pour me servir de lecture sur la plage. Je voulais désespérément le lire et ce depuis que l'on m'avait passé un prospectus à son sujet au salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil (dans la queue pour faire dédicacer Phobos ;). Evidemment il fallait qu'il sorte en février, en plus milieu de ma période de restrictions... Je l'ai donc acheté au plus vite et je me retrouve quasiment deux mois plus tard à essayer d'écrire cette chronique du mieux que je peux.
« Je
suppose que nous désirons toujours ce que nous ne pouvons pas
avoir. »
Citra a été choisit par Maître Faraday avec Rowan pour être ses apprentis. Dans ce monde futuriste, la mort n'est plus naturelle et ce sont les faucheurs qui l'apportent à leurs victimes. Chacun tente à sa manière d'éviter ces étranges personnages, mais Citra n'a pas le choix. Elle va devoir réussir son test final pour ne pas être tuée. Cependant tout s'accélère, des ennuis viennent s'en mêler et elle perd ses repères. Comment faire pour survivre si elle n'a pas toutes les cartes en main ?
« Car
le pouvoir est inexorablement infecté par la seule maladie qu’il
nous reste encore. Un virus qu’on appelle la nature humaine. Je ne
donne pas cher de l’avenir de notre espèce si jamais les faucheurs
se mettent à aimer ce qu’ils font. »
Je n'ai absolument aucun point négatif à vous présenter donc je vais directement passer à la suite.
« Nous
sommes devenus contre-nature à partir du moment ou nous avons
conquis la mort. »
En ce qui concerne les points positifs je vais vous en citer deux trois. J'avoue avoir du mal à choisir, mais je pense que ce qui m'a le plus accroché c'est le rapport à la mort qui est traité dans ce livre. En effet, l'auteur désamorce quelque peu le rejet que l'on pourrait avoir envers les corps et l'action d'ôter la vie à quelqu'un. Il parvient à nous captiver et ce, sans que je ne réalise concrètement ce qu'il se passe au fond de moi.
« Ça
me fait plaisir de te revoir, Citra. Mais ça me fait mal aussi. Très
mal. Et je ne sais pas comment y remédier. »
Par ailleurs, j'ai trouvé cette héroïne attachante. Elle accepte son sort et ne s'en résigne pas (même si elle n'avait pas forcément prévu de vivre cette vie). Citra a la tête sur les épaules, apprend rapidement et devient une véritable guerrière, une arme façonnée par son professeur. Mais par dessus tout, elle reste fidèle à ses convictions.
« Seule
la douleur causée par l’empathie pourra nous permettre de rester
humains. »
Enfin, je pense que le style de l'auteur a joué quelque chose dans ma lecture puisqu'il m'a été totalement impossible de lâcher ce livre avant de l'avoir fini. J'avais besoin de la suite. J'en ai toujours besoin aujourd'hui et écrire cette chronique ravive ma flamme.
« Et
si jamais Lucifer croise mon mon chemin, j'espère qu'il me jugera
bonne et droite. Comme ce fut un jour le cas. »
En conclusion, c'est un livre formidable, qui m'a bouleversé sans que je ne sache réellement pourquoi ni comment. Pendant quelques jours (deux pour être exact) j'ai vécu avec ces personnages et malgré ce très court temps, ils se sont encrés dans mon cœur et l'ont déchiré lorsque j'ai fermé le livre.
« Mais
n'oublie pas que les bonnes intentions pavent de nombreuses routes.
Toutes ne mènent pas à l'enfer. »
Un immense coup de cœur !»
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