27 août 2018

Gardiens des cités perdues t.1 : Gardiens des cités perdues

« Je préfère encore être punie pour avoir fait le bon choix que vivre avec la culpabilité de m'être trompée pour le restant de mes jours »

Auteur : Shannon Messenger
Éditions : Lumen
Genre : Jeunesse, Fantastique
Année de sortie : 05/2014

Nombre de pages : 510
Prix en grand format (environ) : 15 €
Prix en petit format (environ) : 8 €


Synopsis : «Depuis des années, Sophie sait qu’elle n’est pas comme tout le monde. Elle se sent à part à l’école, où elle n’a pas besoin d’écouter les cours pour comprendre. La raison ? Elle est dotée d’une mémoire photographique… Mais ce n’est pas tout : ce qu’elle n’a jamais révélé à personne, c’est qu’elle entend penser les autres comme s’ils lui parlaient à voix haute. Un casque vissé sur la tête pour empêcher ce bruit de fond permanent de la rendre folle, elle se promène un matin avec sa classe au musée d’Histoire naturelle quand un étrange garçon l’aborde. Dès cet instant, la vie qu’elle connaissait est terminée : elle n’est pas humaine et doit abandonner son existence entière pour rejoindre un autre univers, qu’elle a quitté douze ans plus tôt. L’y attendent une pléiade de nouveaux condisciples, amis et ennemis, et une question obsédante : qui est-elle ? Pourquoi l’a-t-on cachée dans le monde des humains ? Pourquoi n’a-t-elle que des souvenirs partiels de son passé ?»


~ Résumé d’après livraddict.com


Mon avis :


« La magie, c'est un concept stupide inventé par les humains pour essayer d'expliquer des phénomènes qu'ils ne comprennent pas. »

      «J'ai vraiment eu du mal à me lancer dans la lecture de ce livre. A vrai dire, je le trouvais trop enfantin, sûrement parce que l'héroïne n'a que douze ans. Et pourtant, je remercie du fond du cœur mon amie @witch.of.fire pour m'avoir poussé à lire ce bijou. En faite, je regrette même de ne pas m'être lancé dans cette lecture plus tôt (c'était en mai quand même aha).


« Cette nuit-là, Sophie rêva que les elfes des biscuits la retenaient en otage jusqu’à ce qu’elle ait maîtrisé toutes leurs recettes. Puis elle leur disait préférer les Oreo, et ils essayaient alors de la noyer dans un grand chaudron de caramel mou. Elle se réveilla en sueur et décida que le sommeil, c’était surfait. »

      Sophie vit aux Etats-Unis avec une famille aimante. Pourtant, sa vie n'est pas facile : sa mémoire photographique lui a permis de sauter plusieurs classes. De plus, elle entend les pensées des gens autour d'elle comme s'il parlaient à voix haute. Un jour en sortie scolaire avec sa classe au musée d'histoire naturelle, elle rencontre un garçon qui lui apprend qu'elle ne vient pas de ce monde mais d'un monde parallèle. Quittant alors son univers, elle en rejoint un autre pour recommencer une nouvelle vie en partant de zéro. Reviennent alors des questions sans réponses : pourquoi l'a-t-on caché dans le monde des humains à sa naissance ? Pourquoi les souvenirs de son passé sont-ils incomplets ? Mais surtout, qui est-elle ?


« Peut-on vraiment quitté tout ce que l'on connaît, pour un monde inconnu dont ont ignore tout ? »

      J'aurais un point négatif à aborder par rapport à ce roman. En effet, j'ai trouvé les personnages pas assez travaillés laissant ainsi un petit vide dans mon cœur durant ma lecture. Je me doute que les prochains livres risquent d'améliorer ceci mais en faite, j'ai trouvé que l'auteur n'allait pas assez profondément dans certains personnages. Elle se limitait peut-être aux personnages principaux pour ce premier tome, mais leur description reste encore trop vague à mon goût.


« Elle ferma les yeux. Voilà ce dont elle avait besoin. Ne plus rien ressentir. Ne plus se soucier de rien. Elle ne s'attacherait plus jamais à personne. »




      Cependant, j'ai des points positifs pour ce livre. Tout d'abord, j'ai trouvé le début très accrocheur -ce qui est assez rare à mon avis- et c'est ce qui m'a peut-être poussé à continuer. En effet, dès la première page on tombe sur l'héroïne, au musée, avec sa classe, des écouteurs sur les oreilles. Cela ne vous rappelle rien ? Je pense que les fans de Percy Jackson seront d'accord avec moi : le premier tome de cette saga phénoménale signée Rick Riordan. En tout cas, c'est trouver cette similitude qui m'a fait sourire et encouragé à poursuivre ma lecture. Et en attendant, la ressemblance entre les deux livres s'arrête là.


« Elle sentit sa gorge se nouer quand les mots s'envolèrent, comme s'ils emportaient un peu d'elle au passage. »

Ensuite, j'ai énormément apprécié le renouveau du cliché présenté par l'histoire. Oui on a une héroïne, oui elle débarque dans un monde qui lui est inconnu, oui elle refait sa vie, oui elle ne sait pas grand chose sur qui elle est vraiment. Mais franchement, la façon dont l'auteur a travaillé son coup a permis une sorte de réécriture de ces histoires si typiques. Et ça fait du bien.


« Chaque espèce existe pour une raison. Qu'on en laisse disparaître une seule, et c'est la planète qui se trouve privée de la beauté et des qualités uniques dont elle était porteuse. »

Enfin, j'ai adoré l'humanité de Sophie. Elle est présenté au début du livre comme une fillette de douze ans mais durant l'intégralité du roman, j'ai carrément oublié ce nombre. On dirait une grande personne, un peu comme celles des autres histoires que je peux lire. Et pourtant, elle reste humaine. Elle a des sentiments, des humeurs et elle fait des erreurs. J'ai aimé voir les difficultés auxquelles elle est confrontée et les faiblesses qu'elle peut présenter.


« S'adapter. Comme si elle était un problème avec lequel il fallait apprendre à vivre. »

      En conclusion, c'est un roman à lire à n'importe quel âge. L'âge de l'héroïne ne doit pas être une source d'angoisse, au contraire, cela la rend plus adorable. De plus, ce que vit la jeune fille dans ce monde en inspirera plus d'un et fera rêver les plus jeunes. Et puis, le personnage de Keefe va définitivement faire battre des cœurs !


« - La plupart des élèves ici ne valent pas la peine que je perde mon temps avec eux. Mais je me suis dit qu’une fille capable de se faire détester par Stina en moins de quelques heures, c’était mon genre. »



Une lecture formidable»

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